IRIN PlusNews Bulletin hebdomadaire 22 du 18 au 22 avril 2005

IRIN PlusNews Bulletin hebdomadaire 22 du 18 au 22 avril 2005

Sommaire

SÉNÉGAL: Impliquer communautés et familles dans la prise en charge des orphelins du sida
NIGERIA: Une loi interdit toute discrimination des séropositifs sur leur lieu de travail
CÔTE D IVOIRE: De plus en plus de femmes enceintes acceptent le dépistage
GUINÉE: Le VIH/SIDA pourrait conduire à une situation explosive d’ici 2015 -- étude
GABON: De nouveaux centres de prise en charge des personnes vivant avec le VIH
MALAWI: La menace de famine accélère la propagation du VIH/SIDA – étude
AFRIQUE DE L'OUEST: Les filles scolarisées sont mieux protégées contre le VIH/SIDA – Unicef
AFRIQUE DE L' OUEST: Les centres intégrés, une solution pour la prise en charge des personnes infectées
LIBERIA: Pas de médecins, pas de traitement ARV en zone rurale
ETHIOPIE: Des défis majeurs à relever dans la lutte contre le sida

En bref

AFRIQUE DE L OUEST: Le VIH/SIDA et la drogue, un atelier pour prévenir ces fléaux
GHANA: Des comportements risqués chez les employés de plus de
50 ans - BIT
AFRIQUE: Le BIT et l'OMS veulent protéger les agents de santé contre l'infection au VIH
CÔTE D IVOIRE: Première réunion du Fonds mondial contre le sida en zone rebelle
MALI: Le PAM pour améliorer la santé des personnes infectées au VIH
AFRIQUE: La France veut soutenir la fabrication de traitements contre le sida dans les pays du sud
BURKINA FASO: Un roman d’amour pour sensibiliser les jeunes au VIH/SIDA
MAURITANIE: Les professionnels de la communication se forment au VIH/SIDA
CÔTE D IVOIRE: Les femmes d’Amepouh ouvrent un premier centre intégré
MALAWI: Le sida, une preuve de masculinité – étude



SÉNÉGAL: Impliquer communautés et familles dans la prise en charge des orphelins du sida

Les activistes de la lutte contre le sida estiment qu’il faudrait impliquer davantage les communautés et les familles dans la prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables, de grands oubliés de la lutte contre l’épidémie au Sénégal dont on commence à peine à percevoir les souffrances.

Oumy (un nom d'emprunt) a 17 ans même si elle annonce en avoir 13 en raison de sa petite taille, selon les animateurs de l’association d’assistance aux enfants en situation difficile (AASEED), qui la suivent depuis trois ans. A la mort de ses parents, décédés tous deux du sida en 1998, elle est allée vivre chez son oncle.

«Au début, je tombais tout le temps malade», se souvient Oumy. «C’est alors que mon oncle m’a dit : tu n’as pas la fièvre jaune, tu as le sida, cette maladie qui a tué tes parents».

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NIGERIA: Une loi interdit toute discrimination des séropositifs sur leur lieu de travail

Le gouvernement fédéral du Nigeria a approuvé mercredi la mise en place d’une politique contre la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA sur leur lieu de travail, selon la presse locale qui faisait sa Une sur cette information jeudi.

Cette politique inclut une protection contre la stigmatisation, la discrimination et l’exclusion des personnes infectées. Elle vise à assurer la continuité de la relation employeur-employé, enfin elle protège les droits des demandeurs d’emplois dans le cas où les employeurs exigent de faire certains tests, dont celui du sida, contre leur volonté.

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CÔTE D IVOIRE: De plus en plus de femmes enceintes acceptent le dépistage

A la maternité de Yopougon Sicogi, dans une banlieue populaire d’Abidjan, le centre de prise en charge, de recherche et de formation sur le VIH/SIDA (CEPREF) est systématiquement conseillé aux femmes enceintes séropositives.

Quand Sandrine Kouassi a été dépistée positive pendant sa grossesse, elle a cru que cela signifiait forcément la naissance d’un enfant malade qui devrait mourir avec elle. Et c’est sans réel espoir qu’elle s’est rendue au centre de prise en charge de la maternité que lui avaient conseillé les sages-femmes.

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GUINÉE: Le VIH/SIDA pourrait conduire à une situation explosive d’ici 2015 -- étude

Le VIH/SIDA devient l’une des premières causes de mortalité chez l’adulte en Guinée et les secteurs agricoles et miniers seront les plus touchés par l’épidémie d’ici 2015, selon une étude que le Comité national de lutte contre le sida (CNLS) vient de communiquer au grand public.

Les partenaires de la Guinée avaient révélé pour la première fois les résultats de l’étude lors de la conférence internationale sur le sida de Bangkok, en juillet 2004. Ils ont décidé cette fois d’en faire un livre, qui a été rendu public la semaine dernière à Conakry.

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GABON: De nouveaux centres de prise en charge des personnes vivant avec le VIH

Pour désengorger les centres intégrés au Gabon, les autorités souhaitent ouvrir deux autres structures pour prendre en charge les personnes vivant avec le VIH/SIDA à l’intérieur du pays, selon le ministère de la Santé publique et de la Population.

A l’image des Centres de traitement ambulatoire (CTA) mis en place depuis dix ans par la Croix Rouge française au Gabon, ces deux centres combinent dépistage, conseils, traitements et prise en charge psychosociale et nutritionnelle des personnes infectées.

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MALAWI: La menace de famine accélère la propagation du VIH/SIDA – étude

Les menaces de famine ou les situations de grave pénurie alimentaire augmentent les risques de propagation du VIH/SIDA, selon une nouvelle étude présentée la semaine dernière en Afrique du Sud lors de la conférence internationale sur le VIH/SIDA, la nutrition et la sécurité alimentaire.

Cette étude a été menée auprès de petits exploitants agricoles dans trois villages ruraux du district de Lilongwe, la capitale malawite. Selon ses auteurs, la famine est un facteur susceptible d’accélérer la propagation du virus, les communautés s’engageant dans des activités sexuelles à risque pour survivre.

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AFRIQUE DE L OUEST: Les filles scolarisées sont mieux protégées contre le VIH/SIDA – Unicef

Les conflits et la pauvreté en Afrique de l’Ouest et centrale éloignent les filles de l’école alors que la scolarisation peut les protéger du risque d’infection au VIH/SIDA, selon le dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Selon ce rapport intitulé "Progrès pour les enfants" et consacré à la parité des sexes dans l’enseignement primaire, "la prévalence du VIH/SIDA, les conflits civils, le travail des enfants, la traite des enfants et les catastrophes naturelles ont tous un impact manifeste sur l’accès à l’enseignement et ils touchent principalement les pays qui ne disposent que de médiocres infrastructures scolaires".

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AFRIQUE DE L OUEST: Les centres intégrés, une solution pour la prise en charge des personnes infectées

Les centres intégrés offrant soins, écoute et conseils peuvent faciliter la prise en charge médicale et psychologique des personnes vivant avec le VIH/SIDA en Afrique de l’Ouest et du centre, des régions où l’accès aux traitements est encore très faible, selon des professionnels de la santé.

Qu’ils soient mis en place par la Croix Rouge française (CRF), comme la dizaine de centres de traitement ambulatoire (CTA) installée en Afrique, ou par des professionnels locaux de la santé, les centres intégrés rassemblent dans un même lieu le dépistage et des espaces de dialogue et d’hospitalisation de jour pour assurer la prise en charge médicale, psychosociale, nutritionnelle et communautaire des personnes vivant avec le VIH.

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LIBERIA: Pas de médecins, pas de traitement ARV en zone rurale

Faute d’équipement et de personnel de santé qualifié après des années de guerre civile, le Liberia est incapable d’offrir des traitements antirétroviraux aux personnes qui vivent avec le VIH/SIDA en zone rurale, selon le programme national de contrôle du sida (NACP).

«Les antirétroviraux (ARV) ne peuvent pas être distribués en zone rurale», a dit à PlusNews le docteur James Duworko, coordinateur du NACP. «Les médecins qualifiés font défaut, de même que l'équipement technique permettant de déterminer le moment où le patient doit commencer à prendre ces médicaments».

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ETHIOPIE: Des défis majeurs à relever dans la lutte contre le sida

L'Ethiopie doit relever plusieurs défis majeurs pour venir à bout de l'épidémie du VIH/SIDA selon un rapport publié mercredi à Addis Abeba, la capitale éthiopienne, par le plan d'urgence du président américain contre le sida (PEPFAR).

En plus de la stigmatisation et de la discrimination déjà très ancrées au sein de la société éthiopienne, la pauvreté des services sanitaires et le manque d'eau et d'électricité dans certaines régions sont considérés comme des contraintes majeures dans la lutte contre la pandémie.

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