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Lundi 31 octobre 2005
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CÔTE D IVOIRE: L'enquête nationale de séroprévalence bientôt disponible


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



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La guerre civile a provoqué un million de déplacés et une hausse des comportements à risque

ABIDJAN, 6 septembre (PLUSNEWS) - Les résultats de l’enquête nationale portant sur la séroprévalence et les comportements sexuels en Côte d'Ivoire, la première depuis 1989, devraient être publiés en novembre, a annoncé l’Institut national de statistiques (INS).

Nouhoun Coulibaly, à la tête du département de recherche de l’INS, l’institut qui effectue ce sondage en coopération avec le projet américain Retroci, a dit à PlusNews que l’enquête était déjà terminée dans les deux plus importantes villes du pays, à Abidjan, la capitale économique, et à Bouaké, le bastion de la rébellion armée.

Il est cependant trop tôt pour en donner les résultats, selon M. Coulibaly.

«Les gens sont très coopératifs», a-t-il dit. "A Abidjan, il y a eu une participation de plus de 85 pour cent – il n’y a pas beaucoup de réticence et, mis à part quelques groupes religieux, la plupart des foyers ont volontiers accepté de coopérer».

Ce sondage national devrait donner une image fidèle du taux de prévalence du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire, supposé être le plus élevé d’Afrique de l’Ouest. Il devrait également permettre de mieux répondre aux besoins de la population touchée par l’épidémie dans un pays déchiré par une guerre civile depuis 2002, où l’on compte un million de déplacés, une augmentation des comportements sexuels à risque et une aggravation des problèmes économiques.

Selon les organisations humanitaires, ce conflit aurait empêché l’ouverture de nouveaux centres de santé, la formation de personnel médical et la mise en place de campagnes de prévention contre la maladie.

«Notre objectif est de préciser le taux de prévalence du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire et par zone géographique», a expliqué Mamadou Diallo, le responsable du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (Onusida) en Côte d’Ivoire.

Les enquêtes, qui ont démarré début 2005 auprès de 15 000 foyers, se déroulent en deux phases, toujours avec le consentement des sondés : un premier questionnaire sur les comportements sexuels est proposé aux membres de la famille âgés de 15 à 49 ans, à qui est prélevé un échantillon de sang, qui restera anonyme.

Ceux qui souhaitent connaître leur statut sérologique reçoivent un bon pour le Centre de conseil et de dépistage volontaire le plus proche, qui refait le test de dépistage au VIH. En cas de résultats positifs, les personnes seront prises en charge gratuitement, a affirmé M. Diallo.

Les laboratoires de biologie clinique et de virologie du projet Rétroci ont testé les prélèvements sanguins tandis que l’INS a réalisé les enquêtes comportementales.

«Peu de personnes ont refusé de coopérer», a remarqué M. Coulibaly, de l’INS. “La population en Côte d’Ivoire est très sensibilisée au problème du VIH/SIDA.»

Les résultats de cette étude étaient initialement attendus pour le mois de juin, mais des problèmes logistiques, liés à la partition du pays entre le nord contrôlé par les rebelles et le sud contrôlé par le gouvernement, ont ralenti les enquêteurs, a expliqué M. Coulibaly.

Le mouvement rebelle des Forces Nouvelles a notamment demandé à l’institut de statistiques qu’il recrute ses équipes dans la région qu’il contrôle et qu’il les forme sur place.

M. Coulibaly a ajouté que l’INS espérait compléter la partie technique de l’étude d’ici le 10 octobre, la date qui marque le début du Ramadan, le jeûne des musulmans.

«Il est très difficile durant le Ramadan de poser des questions sur leur sexualité aux musulmans pratiquants», a-t-il expliqué.

La prévalence du VIH/SIDA en Côte d’Ivoire avait été auparavant estimée par le gouvernement et les organisations internationales à neuf ou neuf et demi pour cent pour une population de 16 millions de personnes. Les derniers chiffres fournis par Onusida dans son rapport de 2004 estiment la prévalence à seulement sept pour cent.

Néanmoins, des agences des Nations unies et des travailleurs humanitaires craignaient l’année dernière que la situation n’ait empiré depuis 2002, un avis partagé par certaines études partielles et estimations d’agences humanitaires qui annoncent des taux oscillant entre 12 pour cent au sud et jusqu’à 20 pour cent au nord.

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