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LIBERIA: Crainte de pénurie de tests de dépistage du VIH


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  IRIN

Pas de centres de dépistage du VIH en zone rurale, pas de tests de dépistage en ville

MONROVIA, 20 juillet (PLUSNEWS) - Avec la réouverture des centres de santé rendus inaccessibles par 14 ans de guerre civile, et l’intensification des campagnes de sensibilisation sur le sida, le Liberia risque de manquer de tests de dépistage du VIH pour répondre à la demande croissante, a averti le Programme national de lutte contre le sida (NACP).

« La demande de test de dépistage est très forte en ce moment, parce que de plus en plus de structures sanitaires sont ouvertes dans les zones rurales qui n’étaient plus accessibles en raison de la guerre civile », a dit à PlusNews le docteur Eugene Dolopei, directeur du NACP.

D’autre part, a-t-il ajouté, « le niveau actuel de sensibilisation massive des populations dans tout le pays encourage de plus en plus de gens à vouloir connaître leur statut sérologique ».

Selon les statistiques recueillies auprès des 30 centres de dépistage publics ou gérés par des organisations confessionnelles que compte le pays, environ 2 000 personnes se rendent chaque mois dans l’une de ses structures pour connaître leur statut sérologique.

Pour couvrir les besoins jusqu’en mai 2006, le Liberia a besoin de se procurer 1 600 kits de tests de dépistages supplémentaires, a estimé Dolopei, chaque lot contenant 100 tests.

Or le NACP ne dispose plus actuellement que de 11 kits provenant d’un stock de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soit à peine de quoi dépister 1 100 personnes dans les centres publics, a dit Dolopei.

« Face à la situation, le gouvernement, à travers le NACP, a lancé un appel aux bailleurs de fonds pour fournir plus de tests de dépistage du VIH », a dit Dolopei.

La pénurie de tests de dépistage du VIH a été récemment soulignée dans une étude effectuée en juin par un expert indépendant pour le compte de l’OMS.

Cette évaluation de la situation des centres de conseil et de dépistage volontaire et anonyme (CDVA) au Liberia a conclu que le pays manquait d’une stratégie nationale cohérente pour lutter contre le sida, à l’heure où il tente de se relever d’une guerre civile dévastatrice, qui a pris fin officiellement il y a moins de deux ans.

L’étude a souligné « l’absence d’un plan national d’action pour orienter la stratégie en matière de [dépistage], des matériels inadéquates pour la formation des conseillers et une faible capacité de la réponse nationale pour coordonner les activités des CDVA ».

La majorité des 30 centres de dépistage du pays se trouve dans la capitale Monrovia et dans ses environs.

« Le NACP a reconnu les problèmes soulevés par l’étude et c’est pour cela que nous considérons ses conclusions comme un moyen d’améliorer nos centres de dépistage », a dit Dolopei.

Selon le Programme commun des Nations unies sur le sida, Onusida, 5,9 pour cent des trois millions d’habitants que compte le Liberia étaient infectés au VIH fin 2003.

Mais cette estimation a été réalisée à une période où la recrudescence des combats à la fin de la guerre civile avait rendu la majeure partie du pays inaccessible, et de nombreux humanitaires craignent que ce taux ne soit beaucoup plus élevé.

Dolopei a estimé que le seul moyen d’obtenir des statistiques fiables serait de mener une enquête nationale de séroprévalence prenant en compte les Libériens réfugiés à l’étranger pendant la guerre, dont plusieurs dizaines de milliers sont rentrés au Liberia depuis la fin des combats.

Selon les estimations des Nations unies et des humanitaires, quelque 350 000 Libériens ont fui le pays pendant le conflit armé pour se réfugier dans plusieurs pays voisins de l’Afrique de l’Ouest.

[FIN]




 
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