AFRIQUE: La France veut soutenir la fabrication de traitements contre le sida dans les pays du sud

DAKAR, 20 avril 2005 (PLUSNEWS) - La France veut aider les pays du sud comme le Sénégal à développer leurs capacités de production de médicaments génériques contre le sida, a déclaré Philippe Douste-Blazy, ministre français des Solidarités, de la Santé et de la Famille.

"J'ai eu à ce sujet un entretien très fructueux avec le président Abdoulaye Wade du Sénégal, lors de mon passage à Dakar en novembre dernier”, a affirmé Douste-Blazy à l’occasion du lancement mardi à Paris de l’association des “Amis du Fonds mondial-Europe”.

“La France a été un des premiers pays européen à demander une transposition des accords de Doha dès 2005, c’est-à-dire la possibilité de déroger aux accords de l’organisation mondiale du commerce (OMC) sur la propriété intellectuelle pour répondre à des besoins de santé publique, en particulier pour l’accès aux médicaments génériques anti-rétroviraux”, a souligné le ministre.

L’association, composée de représentants des gouvernements européens, d’entreprises et d’associations de l’Union européen, a pour objectif de sensibiliser et de mobiliser des ressources publiques et privées européennes pour soutenir le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, créé en 2002. Deux autres associations ”Amis du Fonds mondial” ont déjà vu le jour aux Etats-Unis et au Japon.

En Afrique, le sida a ramené l'espérance de vie à 45 ans, a dit Douste-Blazy. “Des générations entières sont menacées d'être décimées. Nous devons agir vite pour éviter le pire. La France prendra sa place dans ce combat en lançant des partenariats comme celui qu'elle envisage avec le Sénégal".

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