GHANA: Les tradipraticiens plaident pour la légalisation de leur traitement contre les IST
DAKAR, 7 janvier 2005 (PLUSNEWS) - Les traitements utilisés par les tradipraticiens du Ghana devront être analysés par les instituts nationaux de recherche afin de les inclure dans la liste officielle des médicaments essentiels, selon le président de Prometra Ghana, une ONG qui défend l’usage de la médecine traditionnelle dans le traitement des infections sexuellement transmissibles.
Selon Togbega Dabra IV, qui s’exprimait en marge d’un atelier organisé à Takoradi sur ce sujet, les recherches scientifiques qui seront menées sur ces médicaments permettront d’évaluer leur efficacité et de faire de la médecine traditionnelle une composante à part entière du système national de santé publique, notamment en matière de santé de la reproduction et du VIH/SIDA.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 80 pour cent des populations d’Afrique sub-saharienne ont recours à la médecine traditionnelle, moins chère que la médecine conventionnelle, et de sa disponibilité, notamment dans les zones rurales les plus reculées.
Le Ghana, où le taux de prévalence au VIH s’établit à 3,6 pour cent, est un des pays pilotes choisis par le PNUD pour promouvoir la recherche et la mise en place d’un cadre légal pour intégrer la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux en Afrique. Le Burkina Faso, le Sénégal et la Guinée Bissau font également partie de ce programme.
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