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AFRIQUE DU SUD: L’impact du sida sur le service public gardé sous silence

[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]

JOHANNESBOURG, 13 juillet (PLUSNEWS) - L’association des fonctionnaires sud-africains (PSA) a déploré que le gouvernement garde le silence quant à l’impact négatif du VIH/SIDA sur la qualité des prestations du service public.

Selon Manie de Clercq, la responsable adjointe de PSA citée par le quotidien Sunday independant, le gouvernement se refuse toujours à divulguer les taux d’infection au VIH parmi les fonctionnaires alors que le taux d’absentéisme élevé indique que le sida laissait une empreinte définitive.

Il est généralement estimé que l’étendue de l’épidémie dans le secteur public est comparable à celle du secteur privé, soit entre 10 et 12 pour cent du personnel infecté au VIH. Les analystes en déduisent qu’au moins 100 000 fonctionnaires, sur le million qu’emploie le gouvernement, sont séropositifs.

Le taux de prévalence national du VIH des adultes âgés de 15 à 49 ans était estimé à 21,5 pour cent de la population sud-africaine fin 2003, selon le programme commun des Nations unies sur le sida, Onusida.

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