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CONGO: Le dépistage du VIH pour «donner des chances à la vie» - CNLS

[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]

BRAZZAVILLE, 1 février (PLUSNEWS) - Le Conseil national de lutte contre le sida (CNLS) a exhorté les Congolais à aller se faire dépister pour le VIH, au moment où le Congo institue la gratuité des antirétroviraux (ARV), et bientôt celle du dépistage.

«Se faire dépister, c’est donner des chances à la vie», a plaidé Marie-Francke Puruehnce, secrétaire exécutive du CNLS, ce week-end sur une chaîne de télévision privée. «Il n’y a pas de raison que les gens restent chez eux car les ARV qui permettent de retarder l’évolution de la pathologie sont capables chez beaucoup de patients d’opérer une véritable résurrection.»

Appelant les populations à effectuer leur test le plus tôt possible pour pouvoir être pris en charge «à temps», Mme Puruehnce a estimé que le dépistage était un «acte de civisme» et que «toute personne [doit] se considérer séropositive jusqu’à preuve du contraire».

Selon elle, plus de 6 000 personnes ont fait cette démarche en 2006 à Brazzaville, la capitale, et de plus en plus de gens les suivent, une tendance attribuée à la multiplication des centres de dépistage et aux témoignages à visage découvert de personnes vivant avec le VIH.

Le gouvernement congolais a décidé en janvier de rendre les ARV gratuits. Ces ARV, disponibles à Brazzaville et à Pointe-Noire, la deuxième ville de ce pays de quelque trois millions d'habitants, étaient auparavant fournis à 5 000 francs CFA (10 dollars). Selon les autorités sanitaires, le dépistage du VIH sera gratuit dans les structures hospitalières à partir de la fin mars.

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