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LIBERIA: Le sida, "une bombe à retardement"

[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]

DAKAR, 12 avril (PLUSNEWS) - Le Liberia est assis sur une bombe à retardement compte tenu du taux alarmant d’infection au VIH/SIDA, selon le ministère de la Santé et de l’Aide sociale.

A l’occasion d’une conférence de presse, qui s’est tenue mardi à Monrovia, la capitale, le ministre Walter Gwenigale a expliqué que le VIH/SIDA avait emporté beaucoup de vies ces dernières années, en raison de “l’insouciance de nombreuses personnes” au Liberia, un pays qui tente de se relever de 14 années de guerre civile.

Le ministre Gwenigale a ajouté que le gouvernement et ses partenaires “n’hésiteront pas à fournir l’éducation nécessaire concernant une maladie qui a assis le pays sur une bombe à retardement”, a rapporté The Analyst, à Monrovia.

De son côté, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Liberia, le docteur Eugene Nyarko a insisté sur la nécessité d’une approche globale de la prévention du VIH, compte tenu du ‘niveau alarmant’ de l’épidémie.

Personne ne connaît l’ampleur exacte de l’épidémie de VIH au Liberia. Selon les Nations unies, le taux de prévalence au sein de la population adulte serait de 5,9 pour cent, un chiffre qui date de 2003 quand la guerre touchait à sa fin et que de violents combats rendaient encore inaccessibles une grande partie du pays.

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