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AFRIQUE: Les femmes migrantes en situation précaire peu enclines au dépistage

[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]

DAKAR, 25 janvier (PLUSNEWS) - Selon les résultats d’une étude française, les personnes vivant en France en situation de précarité, et notamment les femmes nées en Afrique, n’ont pas accès au test du VIH/SIDA ou se font dépister trop tard par crainte d’être stigmatisées, a révélé une étude française mardi.

Les femmes nées en Afrique subsaharienne et en situation de précarité sont particulièrement concernées, a précisé cette étude, dont les résultats ont été publiés cette semaine par l’Institut français de veille sanitaire. Elle souligne également que le sida est perçue par cette population comme un stigmate, la séropositivité étant liée à des jugements sociaux négatifs.

“En l’absence de ressources sociales et de réseaux forts, ces femmes n’ont pas la possibilité de se percevoir comme preneuses de risques et, à plus forte raison, de se déterminer à l’égard des recommandations en matière de prévention et de dépistage”, ont expliqué les auteurs de l’enquête.

Les auteurs recommendent ainsi que les stratégies qui visent à améliorer l’accès au dépistage tiennent compte de ces résultats et que l’incitation au test soit faite dans tous les lieux publics qui accueillent les personnes en situation de précarité.

Réalisée entre novembre 2003 et août 2004 par l’université de Rennes à la demande de l’Agence française de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), l’enquête Renard a porté sur 267 patients, dont 115 femmes, suivis médicalement et ayant un taux de CD4 inférieur à 350/mm3 entre octobre 1997 et octobre 2003.

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