"); NewWindow.document.close(); return false; }

IRIN PlusNews | Afrique Australe | Botswana: Des images chocs pour une campagne efficace d’information sur le sida | PWA ASOs, Prevention Research, Stigma Human rights | News Items
Mardi 27 décembre 2005
Accueil A propos de PlusNews Profil pays L'actualité en bref Articles spéciaux S'abonner Archives IRINnews
 

Régions

Afrique
Afrique de l'Est
Grands Lacs
Corne de l'Afrique
Afrique australe
·Angola
·Botswana
·Comores
·Lesotho
·Madagascar
·Malawi
·Maurice
·Mozambique
·Namibie
·Afrique du Sud
·Swaziland
·Zambie
·Zimbabwe
Afrique de l'Ouest

Documents

Abonnementpar email
 

BOTSWANA: Des images chocs pour une campagne efficace d’information sur le sida


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  TALC

“Ne t’inquiète pas -- ce ne sont seulement que quelques bouts de bois”, l’une des images utilisées pour illustrer que seulement une poignée des personnes vivant avec le VIH présente des symptômes visibles d’infection.

JOHANNESBOURG, 10 février (PLUSNEWS) - Le projet d’éducation sur le VIH/SIDA, lancé il y a 15 ans au Botswana et jugé à l’époque ‘radical et insensible’ par le ministère de la Santé, est devenu un outil essentiel dans le combat contre la maladie.

Ce projet audacieux a suscité de nombreux débats, axés principalement sur la nécessité de changer de comportement sexuel, via l’utilisation d’images chocs et explicites sur la pandémie mises au point par l’organisation non-gouvernementale TALC (Teaching-aids At low Cost), basée à Londres.

Lancés à l’hôpital d’Athlone, dans la région de Lobatse au sud du Botswana, par Edwin Mapara, alors médecin chef de l’hôpital, des ateliers montraient des diapositives sur les manifestations cliniques du VIH/SIDA telles que le sarcome de Kaposi (un type de cancer de la peau très fréquent chez les patients en phase terminale) et d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Mapara a dit à PlusNews que cette initiative avait soulevé un tollé alors que le Botswana avait opté pour une approche modérée et beaucoup moins agressive.

“De vieilles personnes ou des responsables communautaires se sont sentis insultés par les images utilisées. En tant que chef d’équipe, j’ai dû payer des amendes sous forme de poulets aux chefs locaux pour avoir commis le ‘crime’ de montrer les images de TALC”, a dit Mapara.

Cependant, après avoir bravé le rejet initial, le projet a été récompensé dix ans plus tard par le Programme des Nations Unies pour le développement qui l’a considéré comme l’un des meilleurs au Botswana, où 36,5 pour cent des 1,6 millions d’habitants vivent avec le VIH/SIDA.

“C’est cette reconnaissance, due aux bons résultats obtenus par le programme, qui a fini par convaincre le gouvernement de le reproduire dans tous les districts”, a expliqué Mapara.

Le programme a enrichi les connaissances de base à tous les niveaux de la communauté. Il a permis d’augmenter les tests de dépistage volontaire, d’améliorer les comportements en matière de santé et de provoquer les discussions sur le sexe et la ‘bonne façon de mourir’. Il a également facilité le transfert des patients vers les centres de santé et l’amélioration des compétences des groupes de soutien.

Selon Mapara, l’usage d’images explicites, voire choquantes, a indirectement soulagé les éducateurs et les agents de santé, qui continuaient à distribuer des documents écrits à des communautés plus habituées à la communication orale.

“Ces images ont non seulement été efficaces pour amener la communauté à aborder des questions difficiles ou tabous, mais elles ont également pu toucher les illétrés, les grands oubliés lors de la distribution de documents d’information”, a conclu Mapara.

[FIN]




 
Autres articles sur Botswana
L’ABC de la masturbation,  6/Jul/05
L’essai sur le ténofovir démarre bientôt malgré la controverse ,  31/Mar/05
Des traitements antirétroviraux pour les forces armées,  11/Mar/05
Miss sans stigma 2005 couronnée,  1/Mar/05
Parler aux jeunes du sida est comme «combattre un animal mort»,  27/Jan/05
Liens
Le portail d'informations générales de la Côte d’Ivoire
The Global Fund to fight AIDS, Tuberculosis & Malaria
International HIV/AIDS Alliance
International Council of AIDS Services Organisations (ICASO)
Global Network of People Living with HIV/AIDS

PlusNews n'est pas responsable des informations fournies par ces sites internet.


[Retour] [Accueil]

Cliquer pour envoyer réactions, commentaires ou questions à PlusNews.

Les informations contenues dans ce site web vous sont parvenues via IRIN, le service d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne reflètent pas nécessairement les opinions des Nations Unies ou de ses agences. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait devrait inclure une référence aux sources originales. Toute utilisation par des sites web commerciaux nécessite l'autorisation écrite de son auteur.