Première réunion du Fonds mondial contre le sida en zone rebelle

CÔTE D IVOIRE: Première réunion du Fonds mondial contre le sida en zone rebelle

BOUAKE, 22 avril 2005 (PLUSNEWS) - Pour que les experts du Fonds mondial de lutte contre le sida puissent apprécier la situation des séropositifs et des acteurs de la lutte contre le VIH/SIDA dans le nord de la Côte d’Ivoire, la deuxième assemblée du comité de coordination de l’institution internationale s’est tenue jeudi à Bouaké, le quartier général de la rébellion.

“La réunion de Bouaké est une innovation et la prochaine aura lieu à Korhogo (plus au nord)”, a déclaré le ministre ivoirien de la Santé, le docteur Albert Mabri Toikeuse. La rencontre qu’il a présidée a permis aux spécialistes de se rendre compte des décisions à prendre et des actions à mener pour avoir un impact réel sur la santé des populations et impliquer la société civile, a-t-il ajouté.

“Nous sortons d'une rencontre avec les chefs coutumiers et religieux, les ONG et une partie du personnel de la santé. Nous leur avons demandé de s’impliquer, ce qu’ils ont déjà commencé à faire : les populations de Bouaké, comme les autres régions du pays, se sentent impliquées dans la lutte contre le sida”, a dit Toikeuse.

La majorité des infrastructures sanitaires dans l’ouest et le nord du pays ont souffert lors des combats ou après le départ d’une grande partie du corps médical vers le sud du pays, sous contrôle gouvernemental. Les centres de santé n’ont pas été approvisionnés en médicaments depuis le début de la guerre en septembre 2002 et n’ont même plus les équipements de base pour soigner les patients.

Le taux de prévalence en Côte d’Ivoire est estimé par les autorités et les organisations internationales entre sept et 9,5 pour cent. Plus de 13 millions de dollars ont été accordés par le Fonds mondial en septembre 2003 pour renforcer la réponse de l’Etat à l’épidémie.

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