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Samedi 11 février 2006
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KENYA: Le gouvernement promet d'étendre la gratuité des ARV


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  IRIN

Seules 35 000 personnes reçoivent des ARV au Kenya

NAIROBI, 5 mai (PLUSNEWS) - Le gouvernement kenyan a promis de fournir gratuitement des médicaments anti-rétroviraux (ARV) à ses citoyens séropositifs, la plupart d’entre eux étant actuellement incapables de participer à l’achat de ces médicaments subventionnés.

Environ 200 000 personnes auraient besoin d’un traitement ARV au Kenya, mais seules 35 000 reçoivent ces médicaments qui prolongent la vie des personnes séropositives.

Alors que plus de 60 pour cent de la population vivent avec un dollar par jour, les séropositifs kenyans doivent payer environ 500 shilling kenyan (6,5 dollars) par mois pour se procurer les ARV.

Selon le ministre kenyan de la santé Charity Ngilu, le gouvernement compte mettre 95 000 personnes sous ARV gratuitement avant la fin de l'année, et porter ce nombre à 140 000 d'ici à 2006.

«Je vais bientôt présenter au Parlement un projet de loi qui nous permettra de distribuer gratuitement les ARV», a t-elle dit.

Ngilu a tenu ces propos lors du lancement par l'agence internationale de développement ActionAid d’une campagne mondiale pour mobiliser les dirigeants du G8, le groupe des huits pays les plus riches du monde, avant leur prochaine rencontre en Ecosse, afin qu’ils augmentent les fonds alloués à l’Afrique.

En lançant l'initiative «Montez à bord» au Kenya, le président Mwai Kibaki a exhorté les pays riches à mettre des ressources à disposition des pays en développement pour leur permettre d’améliorer la prévention de la transmission mère-enfant, d’accroître l’accès aux ARV et de former un plus grand nombre de professionnels de la santé et de conseillers.

«Ces nations doivent comprendre que le paiement de la dette et les lois biaisées qui régissent le marché mondial ont fini par anéantir toute opportunité de croissance économique, renforçant ainsi la pauvreté sur le continent africain», a dit Kibabi. «La pauvreté rend plus difficile le combat contre le VIH/SIDA».

«Nous pensons que c'est immoral, insensible, inhumain et ironique pour les pays riches de continuer à tordre le bras aux pays en développement pour qu'ils paient la dette, même au prix de la vie de bébés pas encore nés», a dit Inviolata Mwali Mmbwavi, coordinateur du réseau national des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Les pays en voie de développement «ne peuvent pas se permettre de dépenser des ressources supplémentaires pour renforcer la lutte contre le VIH/SIDA, de peur de violer les conditions d’octroi des prêts, en matière de déficit fiscal et de dépenses publiques», a déploré Mmbwavi.

Selon Ramesh Sing, directeur exécutif de ActionAid International, la campagne «Montez à bord» vise à mettre en évidence l'échec des gouvernements des pays riches face à leurs engagements de maîtriser la pandémie et de mobiliser davantage de ressources pour les pays pauvres, notamment pour les femmes et les enfants.

[FIN]




 
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