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SAO TOME-ET-PRINCIPE: L’archipel renforce son programme de lutte contre le sida


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  IRIN

La pandémie de VIH/SIDA pourrait devenir un réel problème de santé publique dans cet archipel volcanique

SAO TOME, 21 décembre (PLUSNEWS) - Sao Tome et Principe renforce son programme de lutte contre le VIH/SIDA avant que la pandémie ne devienne un réel problème de santé publique dans ces deux petites îles volcaniques, alors que d’importants forages pétroliers sont en cours.

Une partie du prêt de 6,5 millions de dollars américains accordé par la Banque mondiale servira à accélérer la distribution des médicaments antirétroviraux (ARV), un programme soutenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui appuie les autorités locales dans la lutte contre la pandémie.

Bien qu’il n’existe actuellement aucune statistique fiable, 151 personnes vivant avec le sida ont été identifiées à Sao Tome et selon le ministère de la Santé, quelque 3 000 personnes seraient infectées par le virus dans ce petit pays de 140 000 habitants.

L’hôpital principal de Sao Tome dispose déjà d’un centre de conseil et de dépistage et l’OMS aide les autorités à mettre en place un programme de traitement par ARV destiné à un premier groupe de 24 personnes vivant avec le sida.

Certains médecins locaux ont déjà été formés au Portugal et au Mozambique pour la prescription et l’administration d’ARV, qui peuvent considérablement améliorer l’état de santé et l’espérance de vie des personnes vivant avec le virus. Les premiers lots de médicaments ont été livrés et les traitements devraient démarrer en janvier 2005.

Plus de 50 personnes sont mortes du sida à Sao Tome depuis 1990, date à laquelle le premier cas a été diagnostiqué sur l’archipel. Jusqu’à présent, l’impact de la maladie a été limité en raison du faible nombre d’étrangers qui visitent ces îlots volcaniques au large du Gabon et qui tirent la plupart de leurs revenus de l’exportation de fèves de cacao.

Mais cette situation pourrait bien changer avec le début des forages des compagnies internationales dans les eaux territoriales de Sao Tome et l’installation de nouveaux groupes pétroliers étrangers dans le pays.

Les autorités de Sao Tome, qui ont accepté d’explorer un large périmètre de leurs eaux territoriales en partenariat avec le Nigeria, signent mercredi leur premier contrat d’exploration avec ExxonMobil, ChevronTexaco et la compagnie pétrolière nigériane RER.

Convaincues qu’elles découvriront d’importantes réserves de pétrole au large des côtes de Sao Tome, ces compagnies ont offert de payer une prime de 123 millions de dollars pour avoir le privilège de réaliser des forages dans un des cinq blocs à allouer au cours des prochains mois.

Sao Tome percevra 40 pour cent de cette somme – une fortune comparée aux trois à quatre millions de dollars que représente chaque année le revenu des exportations du cacao.

Des licences d’exploitation seront attribuées dès mars prochain aux compagnies pétrolières étrangères qui souhaiteront explorer les quatre autres blocs.

La promiscuité sexuelle est très répandue à Sao Tome en raison de l’extrême pauvreté de la population – plus de la moitié de la population vit avec moins d’un dollar par jour -, mais l’usage du préservatif est très peu répandu.

Les autoritaires sanitaires craignent donc une explosion de la pandémie de VIH/SIDA si aucune mesure urgente n’est prise.

La dernière étude nationale, menée en 2000, indiquait un taux de prévalence d’à peine un pour cent. Toutefois, les autorités sanitaires craignent que la situation soit bien plus sérieuse qu’elle n’y paraît. L’OMS et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) prévoient de mener une nouvelle étude en 2005.

[FIN]




 
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