"); NewWindow.document.close(); return false; }

IRIN PlusNews | Afrique | Afrique: Des progrès dans la prise en charge de la santé des réfugiées | Care Treatment, Children, Economy, Media, PWA ASOs, Prevention Research, Stigma Human rights | News Items
Mardi 15 novembre 2005
Accueil A propos de PlusNews Profil pays L'actualité en bref Articles spéciaux S'abonner Archives IRINnews
 

Régions

Afrique
Afrique de l'Est
Grands Lacs
Corne de l'Afrique
Afrique australe
Afrique de l'Ouest

Documents

Abonnementpar email
 

AFRIQUE: Des progrès dans la prise en charge de la santé des réfugiées


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  

Ces Guinéennes qui ont fui la Côte d’Ivoire après la guerre n’ont personne pour prendre soin d’elles, à des centaines de kilomètres de leur village d’origine.

DAKAR, 21 juin (PLUSNEWS) - Des progrès considérables ont été réalisés au cours des dix dernières années concernant la santé des femmes réfugiées, a dit le Fonds des Nations Unies pour la population, qui demande plus d’attention pour ces personnes qui sont, plus que les autres, exposées au risque de contamination par le VIH/SIDA.

«Il y a 10 ans, les gens ne réalisaient pas que les femmes réfugiées continuaient d’avoir des enfants, ou encore qu’elles étaient particulièrement exposées aux violences sexuelles ou au virus du sida», a déclaré Thoraya Ahmed Obaid, la directrice du FNUAP à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés lundi.

Selon le FNUAP, les femmes et les enfants déracinés sont extrêmement vulnérables aux violences sexuelles pendant et après les conflits, et notamment au viol, véritable arme de guerre. Puisqu’ils se déplacent régulièrement, ils ont peu accès aux services de santé et sont incapables de se protéger, continuant à faire face à une violence qui facilite la propagation du VIH/SIDA.

“Négliger la santé de la reproduction en situation d’urgence peut avoir des conséquences graves sur les femmes, notamment des décès maternels et infantiles évitables, des grossesses non-désirées et la propagation des infections sexuellement transmissibles”, a dit le FNUAP lundi.

Au Soudan par exemple, les agences humanitaires ne peuvent avoir accès au million de personnes déplacées à l’intérieur du pays depuis le début du conflit au Darfour en mars 2003, et la plupart d’entre elles demeurent privées des services de santé reproductive de base.

Malheureusement, a souligné Obaid, les financements sont difficiles à mobiliser quand il s’agit de santé. “Il est beaucoup plus difficile d’obtenir des fonds d’urgence pour cette cause que pour la nourriture par exemple”, a-t-elle dit, expliquant que ce manque de fonds s’ajoute au fait que les réfugiées constamment déplacées ont encore moins accès aux services de santé reproductive que les autres.

«Nous devons continuer à travailler ensemble afin d’étendre ces services à toutes les personnes déplacées», a conclu Obaid, pour qui la Conférence internationale sur la population et le développement, qui s’était tenue au Caire en 1994, a permis la création d’une puissantes coalition d’institutions des Nations Unies et d’organisations non gouvernementales chargées d’améliorer la santé reproductive des réfugiées.

Selon le Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR), l’Afrique abritait en janvier 2004 près de 4,3 millions de réfugiés, de personnes déplacées ou dans le besoin sur les 17 millions à travers le monde ; 9,7 millions de personnes avaient trouvé refuge dans un autre pays fin 2003, selon les données les plus récentes du HCR.

Ces deux dernières années, le plus important déplacement de population en Afrique concerne le Soudan, d’où 112 000 personnes sont parties, cherchant un abri au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine, en Ethiopie ou au Kenya.

Ils sont 38 000 à voir fui leur village ou leur région d’origine après le déclenchement de la guerre civile en Côte d’Ivoire, en septembre 2002, et 532 000 au Liberia, selon le HCR.

Dans ce pays qui sort péniblement de 14 années de guerre civile, près de la moitié des mères du comté de Lofa, dans le nord-ouest du Liberia, n’a jamais entendu parler du VIH/SIDA, selon une étude conduite en mars par les Nations Unies, le gouvernement libérien et des agences humanitaires.

[FIN]




 
Liens
Le portail d'informations générales de la Côte d’Ivoire
Guinéenews
The Global Fund to fight AIDS, Tuberculosis & Malaria
AEGIS
International HIV/AIDS Alliance

PlusNews n'est pas responsable des informations fournies par ces sites internet.


[Retour] [Accueil]

Cliquer pour envoyer réactions, commentaires ou questions à PlusNews.

Les informations contenues dans ce site web vous sont parvenues via IRIN, le service d'informations humanitaires des Nations Unies, mais ne reflètent pas nécessairement les opinions des Nations Unies ou de ses agences. Si vous réimprimez, copiez, archivez ou renvoyez ce bulletin, merci de tenir compte de cette réserve. Toute citation ou extrait devrait inclure une référence aux sources originales. Toute utilisation par des sites web commerciaux nécessite l'autorisation écrite de son auteur.