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Lundi 31 octobre 2005
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MALAWI: Des officiels des Nations Unies constatent de visu les effets du VIH/SIDA et de la sécheresse


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  OXFAM

La sécheresse pourrait faire chuter le volume de la récolte de 25 pour cent cette année

MALEMIA, 31 mai (PLUSNEWS) - Le village isolé de Malemia, dans le sud du Malawi, une région durement frappée par la sécheresse, n’avait jamais rien vu de tel lorsqu’un long convoi de véhicules, encadré par une escorte policière, toutes sirènes hurlantes, est apparu dans un nuage de poussière.

Bien qu’assez grande, Malemia, située à environ 100 kilomètres de Blantryre, la principale ville commerciale du Malawi, ne reçoit pas beaucoup de visiteurs. En fin de semaine dernière pourtant, elle a accueilli James Morris, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la crise humanitaire en Afrique australe, et Ann Veneman, nouvelle directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Ils étaient venus se rendre compte du travail de l’organisation ‘De village à village, pour une vie meilleure des communautés touchées par le sida’, une organisation qui travaille dans 120 villages du Malawi et cible les orphelins, les enfants vulnérables et les personnes vivant avec le VIH. Les deux hauts responsables des Nations Unies voulaient aussi évaluer l’impact de la crise alimentaire qui frappe le Malawi.

Parmi les installations communautaires visitées par Morris et Veneman figurait le centre de soins des enfants financé par l’Unicef, qui s’occupe de 828 enfants âgés de moins de cinq ans et leur sert deux repas quotidiens à base de bouillie de maïs, ainsi que des arachides et des bananes comme complément nutritionnel.

“C’est à cause de la famine qu’ils sont là”, a dit Chaliza Matola de l’association professionnelle des jardins d’enfants au Malawi.

“La situation ici est très grave”, a-t-elle expliqué. “D’habitude nous cultivons nous-mêmes de quoi nourrir les enfants mais avec la sécheresse, nous n’avons plus rien à leur donner, notre seul espoir repose sur les bailleurs de fonds et les bienfaiteurs”.

Selon les prévisions, le volume de la récolte au Malawi pourrait chuter de 25 pour cent cette année, alors que le nombre de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire devrait largement dépasser les 1,3 millions de bénéficiaires enregistrés l’année dernière.

La délégation onusienne a rencontré des personnes vivant avec le VIH, qui, alors qu’elles reçoivent un traitement antirétroviral fourni par le programme communautaire, ont expliqué aux officiels des Nations Unies qu’elles avaient faim. Ces personnes paraissaient d’ailleurs frêles.

“C’est important que vous mangiez bien, cela vous aidera aussi à vivre plus longtemps”, a reconnu Morris.

Le Malawi affiche un taux de prévalence du VIH/SIDA de 14,2 pour cent, avec une estimation d’environ 900 000 personnes vivant avec le virus. Quelque 30 000 enfants sont devenus orphelins suite à la mort d’un ou de leurs deux parents du sida.

C’est la cinquième visite dans la région de l’Envoyé spécial de Kofi Annan, une visite dont le but est d’attirer l’attention sur la ‘triple menace’ que représentent le VIH/SIDA, l’insécurité alimentaire et l’affaiblissement des institutions politiques constatée en Afrique australe depuis 2001.

Morris et Veneman ont commencé leur tournée de 11 jours par la Zambie, avant de se rendre au Malawi puis au Botswana et enfin au Zimbabwe, des pays confrontés à une insécurité alimentaire chronique et des taux de prévalence du VIH/SIDA chez les adultes parmi les plus élevés de la planète.

Après la visite du centre de soins pour enfants, la délégation onusienne s’est rendue à 25 kilomètres de là au bout d’une piste poussiéreuse, sur un site de distribution de nourriture géré par le Programme alimentaire mondial, le PAM, dont Morris est également le directeur exécutif.

Là-bas, une foule de gens faisait la queue pour la distribution gratuite de nourriture. John Tebulo, un villageois, a expliqué que la communauté n’avait “rien récolté cette année à cause de la sécheresse”, une vague de sécheresse catastrophique entre mi-janvier et mars qui a frappé les récoltes à un moment crucial de leur croissance.

“J’espère simplement que le gouvernement entend nos appels à l’aide”, a dit Tebulo à PlusNews, alors qu’il prenait sa place dans la file d’attente. “Les gens ici ont semé dans les temps, mais le maïs s’est désséché avant d’atteindre la maturité”.

Le gouvernement du Malawi a mis de côté une somme d’argent, dont le montant est inconnu, pour acheter du maïs. Il a aussi demandé une aide financière à la communauté internationale pour l’aider à gérer le déficit alimentaire, mais n’a pas encore formellement lancé un appel d’urgence.

“Les problèmes que j’ai constaté sont énormes”, a dit Morris à des journalistes. “Les enfants n’ont rien à manger, et le VIH/SIDA est en train de laisser son empreinte”.

Bien qu’attristé par ce qu’il a vu au Malawi, il a rapidement souligné que la situation était “similaire en Zambie, au Zimbabwe et au Swaziland”.

“L’Afrique australe a besoin de diversifier son agriculture”, a estimé Morris. “Il y a aussi la nécessité d’utiliser des techniques de conservation et de développer des variétés résistant à la sécheresse”.

Veneman s’est dite impressionnée par la manière dont les communautés “travaillaient dur pour s’aider mutuellement dans les périodes difficiles”.

“En dépit des faibles ressources dont ces personnes disposent, nous avons constaté que la volonté d’aider les enfants et ceux qui souffrent du sida est là”, a-t-elle commenté. “L’Unicef soutiendra des initiatives de ce genre portées par les communautés”.

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