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Lundi 31 octobre 2005
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AFRIQUE: Journée mondiale du vaccin contre le sida – les défis demeurent


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



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En Afrique, les essais d'un vaccin contre le sida en sont vraiment à leurs débuts

JOHANNESBOURG, 19 mai (PLUSNEWS) - La recherche d’un vaccin contre le sida a été “beaucoup plus difficile que ce que l’on pensait”, a reconnu mercredi l’Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI).

En dépit de récents progrès, “les principaux défis demeurent”, a dit l’IAVI dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale du vaccin contre le sida mercredi.

Ces défis sont encore plus grands en Afrique, où des volontaires à la vaccination ont été testés au Botswana, Kenya, Afrique du Sud, Ouganda et Malawi, a dit le docteur Pontiano Kaleebu, l’un des principaux chercheurs travaillant avec l’Institut ougandais de recherche sur le virus.

Les essais sur le vaccin “ont encore un long chemin à parcourir”, car la plupart d’entre eux en sont encore à la première phase d’essai, a dit Kaleebu à PlusNews.

Il y a trois phases dans les essais cliniques humains. La première implique des volontaires en bonne santé âgés de 20 à 60 ans, séronégatifs et qui présentent peu de risques d’être infectés. Cette phase a pour principal objectif de réunir des données préliminaires.

Outre les critères scientifiques, les autres phases portent sur des échantillons de volontaires de plus en plus larges, pouvant aller jusqu’à des milliers de personnes en phase trois.

En Afrique du Sud, les résultats de deux essais en phase un – menés en ce moment dans la ville portuaire de Durban et dans le quartier de Soweto à Johannesbourg -- sont attendus dans le courant de l’année.

Malgré les retards, ce processus prend peu à peu de la vitesse dans certains pays.

Le Rwanda, la Tanzanie et la Zambie sont prêts à lancer des essais sur le vaccin sur un échantillon plus large d’individus.

“Dans tous ces pays, l’environnement est stimulant”, a noté Kaleebu. “Il y a de plus en plus de soutien politique et les communautés s’intéressent à ce qui se passe”.

Mais un “grand nombre de questions scientifiques” demeure, comme autant d’obstacles à la mise en place des essais.

Les processus de régulation et de contrôle dans la plupart des pays africains sont lents et parfois inexistants, d’autant plus que les protocoles pour ce genre de recherches restent à définir.

En Ouganda, par exemple, il aura fallu deux ans et neuf comités d’éthique pour approuver la conduite de tests puisqu’il n’y avait pas de procédure pré-établie, a expliqué Kaleebu.

Des structures inadaptées ont aussi constitué un problème majeur et de nombreux pays prêts à lancer des essais sur le vaccin ont dus “commencer par le début” en construisant des infrastructures et des laboratoires équipés d’une technologie dernier cri.

Cela a été particulièrement difficile dans les zones où les services de base, tels que la fourniture d’eau et d’électricité, n’étaient pas assurés, a souligné Kaleebu.

Les chercheurs ont aussi longuement débattu sur le type de vaccin qu’il fallait développer, a dit l’IAVI.

Michelle Galloway, porte-parole de l’Initiative sud-africaine pour un vaccin contre le sida, a admis que les essais en Afrique en étaient vraiment “à leurs débuts”.

Mais préparer le terrain en sensibilisant les communautés pour des essais à plus grande échelle est tout aussi important, a-t-elle souligné. Les communautés doivent être mobilisées, non seulement pour qu’elles soient volontaires mais aussi pour qu’elles comprennent le processus complexe de recherche qui doi être mis en place.

“Il y a encore beaucoup d’éducation à faire”, a dit Galloway. “Les gens doivent comprendre pourquoi ça prend si longtemps, parce qu’ils ont tendance à penser que cela peut se faire du jour au lendemain. Il faut aussi les impliquer à travers des comités consultatifs mis en place au niveau des communautés”.

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Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
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