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Lundi 31 octobre 2005
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ZIMBABWE: Les syndicats critiquent le peu d’assistance aux employés séropositifs


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  IRIN

Les syndicats dénoncent le manque de programmes efficaces de prévention et de prise en charge sur les lieux de travail.

JOHANNESBOURG, 9 mai (PLUSNEWS) - Les syndicats du Zimbabwe attribuent la hausse du taux d’infection au VIH parmi les travailleurs de ce pays d’Afrique australe au manque de programmes efficaces de prévention et de prise en charge sur les lieux de travail.

Nathan Banda, qui dirige les projets santé et sécurité de l’union des syndicats du Zimbabwe (ZCTU), a affirmé qu’un nouveau rapport national sur la pandémie a clairement montré qu’il y avait un besoin urgent de financement pour améliorer les programmes ciblant la force de travail.

Le rapport publié cette semaine par le Conseil national du sida (NAC) a souligné l’absence de coordination des stratégies censées porter secours à ceux qui sont infectés ou affectés d’une manière ou d’une autre par le virus.

Parmi les inquiétudes que soulève le rapport figurent la faiblesse des revenus des employés retraités (qui n’ont souvent plus les moyens de bénéficier de services privés de santé une fois qu’ils ont quitté leur travail) et l’exclusion des travailleurs du secteur informel et des petites entreprises des programmes gouvernementaux d’aide aux personnes vivant avec le VIH/SIDA.

“Aujourd’hui, la situation des travailleurs dans ce pays est pire qu’il y a un an. ZCTU a des plans très ambitieux (comme la mise en place de centres de conseil et de soutien dans de nombreuses entreprises) mais nous ne pouvons pas les mettre en oeuvre car le gouvernement refuse de sortir de l’argent des coffres de la NAC et ce bien que nous soyons l’un des principaux bailleurs via une taxe ‘sida’ de trois pour cent prélevée sur les salaires des travailleurs”, a dit Banda à PlusNews.

Le Zimbabwe a imposé une taxe sur les revenus en 1999 pour pouvoir payer les coûts des soins de santé liés au sida. A cette époque, la mesure était censée rapporter quelques 26,6 millions de dollars par an.

Les recherches menées par la ZCTU en juin 2004 ont montré qu’un travailleur sur quatre était séropositif, une donnée valable seulement pour les employés urbains, a prévenu Banda. Quelques 300 000 personnes sont affiliées à la ZCTU, un groupement de 34 syndicats.

Un haut responsable du ministère de la Santé et de l’Aide à l’enfance en charge des programmes sida et tuberculose, le docteur Owen Mugorongi, a admis que les résultats de cette étude étaient déjà dépassés.

“Nous aimerions financer chaque programme pour nous permettre d’avancer dans la lutte contre le VIH/SIDA. Mais nous devons faire face à des problèmes financiers très sérieux et les programmes ne peuvent tout simplement pas être mis en oeuvre. Nous allons certainement examiner certaines recommandations du rapport quand nous nous rencontrerons pour réviser la réponse nationale vis-à-vis de la crise du VIH/SIDA”, a dit Mugorongi.

Mugorongi a insisté sur le fait que les stratégies de soins et de prévention actuelles manquaient cruellement de soutien financier et ne pouvaient répondre aux besoins des orphelins et des familles dans le besoin.

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, Unicef, estime que 1,3 millions d’orphelins vivent au Zimbabwe, un chiffre susceptible de grimper et de peser lourdement sur des services sociaux et de santé déjà dépassés par la demande de soins.

“Aujourd’hui, le Zimbabwe souffre d’un taux d’infection au VIH/SIDA parmi les plus élevés au monde, d’une espérance de vie en baisse et d’une prise en charge catastrophique des orphelins. Conjugés, cela amène à une détérioration sensible des secteurs sociaux avec un impact important sur les enfants.

Les problèmes que rencontrent les enfants dans ce pays sont immenses, sans compter les déficits nutritionnels, la vulnérabilité des filles, l’accès difficile à l’éducation et le problème des enfants des rues”, a souligné un récent rapport de l’Unicef.

La ZTCU a déjà commencé à solliciter des fonds auprès d’organisations internationales pour financer des programmes contre le VIH/SIDA sur les lieux de travail. Les syndicats ont besoin d’au moins 1,5 millions de dollars pour mettre en place et soutenir des centres d’assistance aux employés sur les trois prochaines années.

[FIN]




 
Liens
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Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
Le Réseau Afrique 2000
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