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Mardi 15 novembre 2005
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AFRIQUE DU SUD: Les ruraux vont pouvoir concevoir leurs propres programmes VIH


[Cet article ne représente pas le point de vue des Nations Unies]



©  IRIN

Les résidents des communautés rurales vont désormais pouvoir désigner les cibles des programmes sur le VIH/SIDA

DURBAN, 4 mai (PLUSNEWS) - L’organisation non-gouvernementale HIVAN (Centre for HIV/AIDS Networking) va permettre aux communautés rurales d’Afrique du Sud de développer leurs propres programmes pour gérer les conséquences de l’épidémie de VIH/SIDA.

Depuis juillet 2003, l’équipe d’HIVAN tente de comprendre comment ces communautés font face à l’épidémie alors que leurs ressources et les infrastructures de base sont insuffisantes et qu’ils ont des difficultés à accéder aux structures de santé dans des régions où les taux d’analphabétisme et de chômage sont élevés.

Pour ces raisons, de nombreuses communautés rurales n’ont pu concevoir une réponse adéquate à la pandémie malgré l’importance que revêt l’engagement des bénéficiaires locaux dans la mise en place et la réussite des programmes de prévention, selon l’étude d’HIVAN.

“L’engagement communautaire est le moyen de rapprocher théorie et réalité (des programmes VIH/SIDA)”, a expliqué Yugi Nair, une chercheuse en sciences sociales qui conduit cette initiative.

Après des enquêtes préliminaires, HIVAN a lancé récemment ce projet pilote sur trois ans dans une région très rurale, isolée et durement frappée par la pauvreté du district de Mtunzini, dans le nord du KwaZulu-Natal.

Les informations obtenues permettront de définir un modèle de pratiques efficaces à mettre en place dans les autres régions rurales du pays. Nair croit en son projet puisqu’il se fonde sur des rencontres avec les bénéficiaires de la communauté, qui le soutiennent.

“Les communautés devront proposer leurs propres programmes… Nous n’imposerons aucune stratégie, nous nous contenterons de combler les vides”, a-t-elle dit.

La structure de santé la plus proche d’Ethembeni (un nom d’emprunt pour cette communauté qui souhaite éviter la stigmatisation) est l’hôpital de Empangeni et rares sont ceux qui ont suffisamment d’argent pour s’y rendre.

Les gens de la région comptent donc sur les services que leur offre, une fois par mois, la clinique mobile. Mais quand il pleut, les routes sableuses et pleines de nids de poule qui conduisent à Ethembeni deviennent impraticables. Les malades doivent attendre, souvent longtemps, avant de pouvoir être soignés.

La clinique mobile n’offre pas le dépistage et un taux de prévalence au VIH est difficile à estimer, faute d’informations. Pourtant, selon une étude d’HIVAN menée sur 100 habitants d’Ethembeni, 35 pour cent des femmes enceintes et 16 pour cent des adultes seraient séropositifs.

Nair a souligné que la stigmatisation et la discrimination devraient être très fortes dans ces communautés, notant que “les habitants d’Ethembeni ne parlent pas du tout du sida”.

Cela voudrait dire que les familles et les aides qui accompagnent les malades en phase terminale seraient isolées, sans aucun soutien de la communauté, a-t-elle souligné.

Quand HIVAN a commencé à travailler avec la communauté d’Ethembeni, seuls les agents de santé communautaires et les aides à domicile tentaient, avec peu de moyens, de combattre l’épidémie.

“Aucun d’entre eux n’a reçu de formation sur le VIH/SIDA”, a dit Nair à PlusNews.

Il est rapidement devenu évident que les agents de santé ne pouvaient, seuls, gérer la situation dans la région. Dès lors, un comité a été mis en place, qui a réuni des associations confessionnelles, les médecins traditionnels, les agents de santé communautaires, les chefs de communauté et des officiels de la santé.

Ce comité communal se rencontrera régulièrement et, avec l’aide d’HIVAN, développera un programme pour répondre aux besoins spécifiques de la région.

L’ONG fera également en sorte que des sessions d’informations sur le VIH/SIDA puissent avoir lieu et que des débats s’instaurent sur les problèmes sociaux et la stigmatisation. “Les gens qui vivent avec le VIH/SIDA et ceux qui les aident manquent souvent d’informations sur les réseaux liés à la santé ou sont incapables d’y accéder”, a expliqué Nair.

Depuis le début de cette année, HIVAN a informé 75 agents de santé communautaires et 10 groupes témoins ont été mis en place dans la région.

Nair a admis que HIVAN devait “faire plus que faciliter” la mise en place de telles initiatives. Il est important que la communauté puisse avoir accès aux réseaux d’appui, tant au niveau privé que public, ainsi qu’à la société civile et aux organisations de financement.

Ces trois prochaines années, HIVAN continuera à former les agents de santé communautaires et lancera deux programmes d’éducation par les pairs. L’un ciblera les jeunes, l’autre s’occupera des hommes d’Ethembeni.

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